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Noels Du Monde

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6 octobre 2006 5 06 /10 /octobre /2006 16:32

En ce temps où dans nos yeux

s'éveillent nos regards d'enfants

En ce temps où nos mains

redécouvrent les gestes du Samaritain

Ton étoile nous guide vers les lointains

et c'est chez eux que Ton regard

rencontrera le mien.

 

 

Les  yeux posés sur Lui

doucement s'émerveillent

et sous les rides du temps

comme germes de printemps

doucement renaissent les espoirs

promesses retrouvées

où  Dieu se donne à son humanité.

 

 

 

 

 

 

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19 décembre 2005 1 19 /12 /décembre /2005 11:11
« dèyè mòn gen mòn »
derrière la montagne
il y a toujours
une autre montagne
 
voyageur étonné
sur le chemin du fer découpé
baladeur emballé
laisse ton âme rêver
 
si tu prends du temps
pour donner,pour partager
tu connaîtras longtemps
le secret d’aimer
 
 
gouttes d’eau
gouttes de vie
un « point d’eau »
un « point de vie »
 
 « celavi fok nou viv » 
c’est la vie
il faut bien vivre.
 
passager d’un soir
quelle pièce me laisseras tu
pour me donner un peu d’espoir ?
 
O Mère de la pluie
sur les grands
comme sur les petits
fais pleuvoir en quantité
les gouttes de l’amitié.
 
 
cire et cire
les souliers de ma main
brosse et rebrosse
pour un vernis sans lendemain.
 
 de leurs mains agiles
les paysannes couturières
de Laborde
font revivre les scènes bibliques
étudiées en catéchèse.
 
 
« Sur le tissu noir
on dessine à la craie
les personnages de la bible
on découpe
 on coud en applique
sur le tissu blanc »
 
voyageur étonné
sur le chemin du fer découpé
baladeur emballé
laisse ton âme rêver
 
Arbre de la Genèse
 arbre de Jessé
arbre de vie
 joie de la Nativité
la Bible s’inscrit
dans le métal ciselé
 
Dans le métal récupéré
du bidon recyclé,
les arbres magiques
chantent l’espérance
 
Les mains des « boss-métal » haïtiens
partent dans l’aventure des formes.
je voudrais
 être un cahier
sur lequel on écrirait
seulement des mots
de joie.
 
 
Je voudrais
être une seringue
et donner des doses
de paix, de tolérance.
 
Nos musiques
donnent âme
à nos existences.
 
Dans nos chants
 s’envole la dureté
 du quotidien.
Re-création
 pour affronter nos lendemains.
 
 
dix cobs, vingt cobs
mes pistaches, mes deux pains
cinquante cobs, soixante cobs
ma fritaille, mon maïs moulin
 
 
passager de l’exil
des mornes dénudés
roule vers la ville
roule vers ton rêve
dans ton taptap
surchargé
 
 
arbres de vies, chargés de fruits
fruits des sueurs de ma main
             collée à mon burin
arbres de vie, arbres d’oiseaux
          suées sur mon marteau
pour que s’envolent bien loin
             avec mes oiseaux
les duretés de mon quotidien
 
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23 novembre 2005 3 23 /11 /novembre /2005 09:54
    L'art des boss métal    
   Moins connu que la peinture naïve haïtienne, l’art du fer découpé procède de la même origine, l’art de la récupération,
C’est ainsi que les toiles récupérées des sacs de farine ont servi de supports à la peinture naïve haïtienne et que les sacs de ciment vides, par la technique du papier mâché, se sont transformés en masques de carnaval aux couleurs chatoyantes et en véritables sculptures figuratives des héros de la nation haïtienne.
           C’est dans les environs de Port au Prince, le long d’une ancienne voie de chemin de fer, à la Croix des Bouquets que des vieux bidons de fuel en fin de carrière sont devenus dentelles de métal, sculptures où s’exprime toute la créativité des artistes haïtiens .
  Après avoir déniché le « dwoum » bidon en fer, le boss découpe au burin le couvercle et le fond, puis fend le bidon dans toute sa longueur. Le bidon est ensuite passé au feu pour éliminer les résidus et restes de peinture, le métal devient plus malléable. On peut ainsi l’aplatir pour en faire une plaque de 180 par 86 cm. Commence alors le martelage sur l’enclume (un morceau de rail de chemin de fer récupéré) la plaque est alors assouplie pour un découpage plus aisé. Lorsque la surface est bien nettoyée et bien aplanie, le traçage peut alors commencer.
 
  C’est là que le boss métal fait appel à son imagination.
   Le panthéon du vaudou, riche de centaines de « loas » (esprits) et autres créatures mythiques est une source d’inspiration inépuisable. Sirènes, vampires, poissons ou oiseaux serpents, créatures diaboliques ou angéliques se croisent dans le foisonnement des arbres magiques chargés de fruits, d’oiseaux, rêves d’exubérances et de liberté.
    Mais les boss métal puisent aussi leur inspiration dans leur culture religieuse chrétienne. Ils ont gardé le souvenir des récits bibliques appris au catéchisme ou à l’école du dimanche. Souvenir du merveilleux jardin de la création, de l’arche de Noé, de l’arbre de Jessé ou de la Nativité.
   La vie de tous les jours est aussi mise en scène, dessins naïfs pleins de poésie et de tendresse, scènes tragiques ou joyeuses à l’image du quotidien des haïtiens.
        Le boss ou l’un de ses apprentis découpe alors au burin le dessin tracé à la craie. Ajourée, la plaque devient sculpture qu’il faut remodeler, ciseler encore plus finement pour lui donner du relief et de l’expression. On habille les formes par le repoussage avec un simple clou ou par le gravage avec un burin encore plus fin pour, par exemple, évoquer des écailles de poisson.
     Plusieurs jours sont nécessaires à l’exécution d’une pièce. C’est un travail de finesse et surtout de patience, le polissage se fait au papier de verre, l’œuvre est signée, puis passée au noir de fumée avant le vernissage et le séchage. Puis vient le verdict du voisinage ; émotions, approbations, interrogations, difficile de rester insensible au travail de l’artiste
        Et c’est ainsi qu’un vieux bidon renaît en sculpture finement ciselée, en reposoir de l’imaginaire, en littérature des boss du métal récupéré, en dentelle d’artistes remplis de créativité.
 
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20 novembre 2005 7 20 /11 /novembre /2005 00:00
Noël au cœur des favelas
de corridors en ruelles
éclate la nouvelle
Il est né le petit de Maria
vite apportons des draps
José que fais-tu planté la ?
le Niño a besoin de toi
José, Maria, courage on est là
nous les gens des favelas .

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